Du 17 au 19 juin 2019, l’Unesco et la France organisent à Brest une conférence internationale réunissant 150 experts du monde entier sur la question de la sauvegarde du patrimoine culturel abrité par les fleuves, les lacs, les rivières, les mers et les océans de notre planète.
L’objectif de cette conférence : faire mieux comprendre aux États membres de l’Unesco les enjeux de la Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique.
Ratifiée à ce jour par 61 États, elle a pour vocation de leur permettre de mieux protéger leur patrimoine immergé.
Parmi les intervenants, l’archéologue Michel L’Hour, Directeur du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) qui travaille notamment sur la recherche des épaves Cordelière et Regent au large de Brest.
Il explique :
« Je crois que si le grand public s’approprie ce patrimoine culturel subaquatique, alors on sera sur la bonne voie pour en assurer la protection, parce que le public considérera que c’est quelque part son héritage. »
Michel L’Hour participe à 3 tables-rondes dont « Au croisement de l’histoire et de la science-fiction : quand les robots contribuent à étudier les épaves menacées des abysses« .
Le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines français, avec ses partenaires internationaux, a en effet mis au point des outils – comme le robot humanoïde Ocean One – qui permettront de réaliser, dans le futur, des fouilles archéologiques jusqu’à 2 000 mètres de profondeur, repoussant ainsi les limites de l’exploration et du travail sous-marin.
La Conférence internationale sera suivie de la 7e Assemblée des États membres de la Convention sur la Protection du Patrimoine Culturel Subaquatique (2001) les 20 et 21 juin au siège de l’UNESCO à Paris. Elle réunira tous les acteurs majeurs investis dans la mise en œuvre de la Convention.