Année 2024
Cet été 2024, l’entreprise RMS Titanic Inc. a mené une expédition sur l’épave du célèbre paquebot – qui repose à 3 800 mètres de profondeur depuis plus d’un siècle – afin de prendre un maximum de photos pour suivre sa détérioration.
Ces nouveaux clichés – plus de deux millions pris par un robot sous-marin télécommandé – permettent de constater la lente détérioration du Titanic. L’équipe de l’expédition ont ainsi découvert qu’une section de la rambarde de la proue du bateau s’est détachée durant les deux dernières années.
Ces photos ont aussi permis de repérer d’innombrables objets pour une récupération future. Parmi eux une statuette de 60 cm en bronze connue sous le nom de « Diane de Versailles », pièce maîtresse du salon de première classe.
Pour en savoir plus sur l’expédition Titanic 2024 : https://expedition.discovertitanic.com/
Construite à Cherbourg par CMN-Constructions Mécaniques de Normandie, la base scientifique polaire dérivante Tara Polar Station sera mise à l’eau pour une phase de tests courant septembre 2024.
Conçue par la Fondation Tara Océan, ce navire aux allures de soucoupe volante permettra de mieux comprendre l’impact du changement climatique en Arctique et sur le reste de la planète.
Vingt personnes maximum à son bord : biologistes, glaciologues, océanographes, marins artistes et journalistes dériveront sur le continent Arctique pour des missions de 18 mois. Leurs approches scientifiques pluridisciplinaires permettront de nouvelles découvertes de cet écosystème unique en première ligne des conséquences du dérèglement climatique.
L’Autorité Internationale des Fonds Marins (AIFM) – instance des Nations Unies – se réunissait du 15 juillet au 2 août 2024 à Kingston (Jamaïque).
De plus en plus de pays se prononcent pour un moratoire sur l’exploitation des grands fonds. 32 sur 167 états membre de l’institution réclament de ne pas se lancer dans l’exploitation des abysses avant de mieux les connaître et de mesurer l’impact, notamment écologique, que leur infligerait une activité minière.
Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur des pôles et des enjeux maritimes : « Nous, Français, considérons qu’il est absurde et dangereux d’exploiter ces fonds alors que nous ne connaissons pas ces écosystèmes, qu’ils sont fragiles et qu’ils stockent du carbone. »
À 4 000 mètres de fond dans l’océan Pacifique, l’Association écossaise pour les sciences marines (SAMS) a découvert de l’oxygène émanant non pas d’organismes vivants, mais de sortes de galets contenants des métaux.
« À la surface des nodules, nous avons détecté une tension électrique presque aussi élevée que dans une pile AA. » Pr Sweetman de l’association SAMS.
Ces propriétés pourraient être à l’origine d’un processus d’électrolyse de l’eau, qui sépare ses molécules en hydrogène et en oxygène à l’aide d’un courant électrique.
Une découverte qui questionne les scientifiques sur les origines de la vie sur Terre.
« La vie aurait pu commencer ailleurs que sur la terre ferme et près de la surface de l’océan. » Pr Sweetman.
Juillet 2024 – L’épave d’un voilier du 19e siècle chargée d’une centaine de bouteilles de champagne, d’eau minérale et de porcelaine vient d’être découverte en mer Baltique par un groupe de plongeurs polonais, Baltictech.
La découverte de l’eau minérale dans des bouteilles scellées, en argile, a permis de déterminer que le bateau avait coulé dans la seconde moitié du 19e siècle.
« Nous avons réussi à prendre des photos d’une estampille sur une bouteille, qui s’est avérée celle de la marque allemande Selters – et ces empreintes avaient une forme précise à cette époque. » Tomasz Stachura, le chef du groupe de plongeurs.
Il précise aussi que le champagne ne sera pas extrait de sitôt, en raison de restrictions administratives.