Le Ministre fédéral de l’économie et de la technologie, P. Rösler, a inauguré le 26 août 2013 le plus grand parc éolien offshore d’Allemagne, baptisé « BARD Offshore 1 ».
Le parc en question, situé à environ 100 kilomètres de l’île de Borkum (Basse-Saxe) et à 40m de profondeur, construit et géré par l’entreprise allemande Bard, est actuellement le plus puissant en Allemagne. Fort de ses 80 éoliennes de 5 mégawatts chacune, il dispose en effet d’une puissance de 400 mégawatts, pouvant alimenter en électricité plus de 400.000 foyers ; les premières éoliennes du parc ont été connectées au réseau électrique dès 2010, les dernières en 2013.
Selon M. Rösler, « BARD Offshore 1 » est une preuve que les défis technologiques de l’industrie éolienne offshore peuvent être relevés. Jusqu’à présent, jamais un tel projet présentant une telle profondeur d’eau et une telle distance des côtes n’avait été mis en oeuvre. Le Ministre a rappelé à cette occasion que l’énergie éolienne offshore est un point clé du concept de politique énergétique du gouvernement fédéral. C’est une bonne chose de parier également sur l’énergie éolienne offshore pour former un mix énergétique renouvelable judicieux, a déclaré M. Rösler. Le Ministre a également souligné les effets économiques positifs sur l’ensemble de l’industrie allemande : tout cela est « Made in Germany » et offre d’énormes opportunités.
Outre « BARD Offshore 1 », le seul autre parc offshore allemand en mer du Nord jusqu’alors en fonctionnement était le petit parc de recherche « Alpha Ventus », mis en service en 2010 et financé par le gouvernement fédéral. En mer Baltique, le parc offshore « Baltic 1 », opéré par l’entreprise allemande EnBW, est le seul parc allemand en service (depuis 2011) ; il s’agit d’un parc relativement petit, puisqu’il ne comporte que 21 éoliennes pour une puissance totale de 48 mégawatts.
Selon la stratégie énergétique du gouvernement fédéral, les mers allemandes devront compter d’ici 2030 des parcs éoliens totalisant une puissance allant jusqu’à 25.000 mégawatts, pour un investissement évalué à 75 milliards d’euros.
Source : BE Allemagne numéro 625 (5/09/2013) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73859.htm