Selon des chercheurs de l’Australian Antarctic Division (AAD) et de la Southern Cross University, les rayons ultraviolets B pénètrent les eaux de l’Océan Antarctique et endommagent les organismes marins sur de grandes profondeurs. L’intensification du rayonnement UV-B pendant le printemps et l’été australs en raison du trou dans la couche d’ozone entraîne non seulement une réduction de la productivité du phytoplancton, mais aussi la destruction directe d’autres microorganismes tels que les protozoaires, bactéries et virus. Ces changements peuvent contribuer au réchauffement global en réduisant l’efficacité de la capture et du stockage de CO2 dans les profondeurs. Ils entraîneraient également une diminution de la production et donc de la libération dans l’atmosphère de composés qui stimulent la formation des nuages.
Source : ADIT – BE Australie 37
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