À ce jour, environ 72 000 espèces de microalgues ont été recensées dans le monde.
Or, ces petites plantes aquatiques à la croissance très rapide, « formidables usines à fabriquer des molécules », sont très présentes dans les eaux côtières de la Nouvelle-Calédonie. Afin de valoriser leur potentiel, l’Ifremer et Adecal Technopole viennent d’inaugurer le premier laboratoire calédonien d’études des microalgues. Basé à Nouméa, dans les anciens locaux de l’Aquarium des Lagons, cette nouvelle structure de recherche, qui a bénéficié du financement de l’Etat dans le cadre d’un appel à projet lancé il y a deux ans par le Comité interministériel de l’Outre-mer, est dotée d’équipements de pointe.
Baptisé AMICAL (Aquaculture MIcroalgues en nouvelle CALédonie), ce projet, animé par des chercheurs de l’Ifremer et d’Adecal Technopole, a pour objectif de créer une véritable filière de production et d’exploitation de microalgues. Une filière dont « le potentiel est considérable », souligne Adrien Rivaton, directeur du Pôle ressources marines au sein d’Adecal Technopole. Quant à Jean-Paul Cadoret, directeur du Laboratoire de Physiologie et Biotechnologies des algues du Centre Ifremer Atlantique à Nantes, il parle d’un « véritable eldorado végétal ». Les champs d’application des microalgues sont en effet immenses (alimentation humaine ou animale, cosmétique, pharmacie, traitement des eaux, réduction du dioxyde de carbone, énergie).
Source : BE France numéro 282 (3/07/2013) – ADIT / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73433.htm