Les eurodéputés ont approuvé le 10 décembre dernier la réforme de la politique commune de la pêche. Il a été décidé que les États membres devront définir des quotas de pêche durables à partir de 2014 et, uniquement dans des cas clairement définis et exceptionnels, d’ici à 2020.
Les pêcheurs devront respecter le « rendement maximal durable » (RMD), c’est-à-dire ne pas capturer un volume plus important que ce qu’un stock peut reproduire pendant une année donnée. L’objectif est de rétablir et de préserver les stocks halieutiques à des niveaux supérieurs pouvant assurer le RMD.
Cette réforme instaure également l’obligation de ramener (à partir de 2019) au moins 95% des captures, ce qui interdirait presque totalement la pratique du rejet de poissons en mer du fait de leur espèce ou de leur taille.
À l’heure actuelle, 88% des stocks de poissons en Méditerranée et 39% des stocks dans l’océan Atlantique font l’objet de surpêches dans l’Union Européenne. Les flottes des États membres continuent ainsi à capturer des volumes beaucoup plus importants que ceux qui peuvent être remplacés par les écosystèmes marins.
Source : Parlement Européen