Aurélien BABARIT
Aurélien BABARIT

Après son baccalauréat scientifique, Aurélien BABARIT accède aux classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs au Lycée Clémenceau de Nantes, puis il intègre l’école d’ingénieur Centrale Nantes.

Il obtient son doctorat en Dynamique des Fluides et Transferts, et reste travailler au sein de l’école en tant qu’ingénieur de recherche en énergie des vagues jusqu’en 2010.

De 2010 à 2011, il intègre l’Université de Sciences et de Technologie (NTNU) en Norvège, où il poursuit ses recherches en énergie des vagues.

De retour à l’école Centrale Nantes en 2012, il devient responsable de l’équipe de recherche Energies Marines et Océan, et participe aux recherches en éolien en mer flottant.

En 2016, il est invité au National Renewable Energy Laboratory, dans le Colorado aux Etats-Unis, pour ses recherches sur l’énergie des vagues.

En 2020, il co-fonde l’entreprise FARWIND ENERGY, qui lutte pour la décarbonisation maritime, et sera le directeur technique jusqu’en 2023.

Aujourd’hui, Aurélien BABARIT est ingénieur de recherche en propulsion vélique et éolien flottant à l’école Centrale Nantes. Il fait des recherches sur la propulsion vélique pour la décarbonation du transport maritime – remettre des voiles sur les cargos pour réduire leur consommation d’énergie fossile – et sur l’éolien flottant à positionnement dynamique. Il s’agit d’éoliennes flottantes pour lesquels on remplace les ancrages par des propulseurs.

Aurélien BABARIT, ingénieur de recherche à l’école Centrale Nantes

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser au potentiel des énergies marines renouvelables (rencontre avec un expert, livre, émission de télévision, …) ?

Quand j’étais élève-ingénieur à l’Ecole Centrale de Nantes, j’ai choisi la spécialisation « Hydrodynamique et Génie Océanique » car j’étais intéressé pour travailler dans le domaine maritime. Mais à l’époque, les débouchés professionnels après cette spécialisation étaient essentiellement dans le secteur du pétrole et du gaz, ce que je ne voulais pas faire car j’étais déjà préoccupé par le changement climatique.  Heureusement, un professeur de l’Ecole Centrale de Nantes (Alain Clément, maintenant à la retraite) nous a parlé pendant un cours d’énergie des vagues et de son projet de récupérateur SEAREV. Je suis allé le voir après le cours pour lui proposer de travailler avec lui, il a accepté et c’est comme ça que je suis tombé dans les énergies marines renouvelables.

Quel message voudriez-vous faire passer à la jeune #GénérationOcéan ?

Les énergies marines renouvelables, et en particulier l’éolien en mer, peuvent contribuer de manière très positive à notre transition énergétique et notre indépendance énergétique. Comme pour toutes les sources d’énergie, il y a des impacts négatifs mais ceux-ci sont largement compensés par les impacts positifs.